Paris, 14 novembre, (RHC-AFP).-La communauté internationale a énergiquement condamné les attentats terroristes perpétrés hier à Paris, qui ont contraint le président français François Hollande à décréter l'État d'urgence et la fermeture des frontières du pays. Ces attentats, les pires de l'histoire de France ont fait au mois 128 morts et 250 blessés.
En Amérique Latine, les présidents de la Bolivie, du Brésil, de la Colombie, du Mexique, du Pérou et du Venezuela ont été les premiers à exprimer leur rejet contre ces attaques meurtrières et leur solidarité envers le gouvernement et le peuple français. Le Chili, l'Équateur, Cuba et le Panama ont aussi exprimé leur solidarité envers les victimes de telles attaques.
“Le cœur du Venezuela, qui est un peuple de paix , est en ce moment avec le gouvernement et le peuple français. Toute notre solidarité envers ce pays”- a déclaré le président vénézuélien, Nicolas Maduro, depuis Caracas.
Le président bolivien, Evo Morales a souligné que la Bolivie comme État pacifiste, condamne les actions violentes, les opérations armées, de même que les actes terroristes.
La présidente argentine, Cristina Fernández, a fait remarquer qu'il est urgent d'aborder à l'échelle internationale le problème du terrorisme depuis une nouvelle et plus large perspective. Elle a souligné sur son compte Twitter que si l'on ne fait pas cela, on ne pourra être sûr, nulle part.
Le président de Cuba, Raúl Castro, au nom du gouvernement et du peuple cubains, a adressé ses condoléances au chef de l’État français, François Hollande, dans un message diffusé à la télévision cubaine. Il a exprimé sa consternation pour les victimes fatales causées par ces attaques terroristes.
Pour sa part, le président russe, Vladimir Poutine, a exprimé sa disposition d'aider dans les enquêtes sur les attentats et le président étasunien, Barack Obama, les a considérés comme une attaque contre toute l'humanité.
La chancelière allemande, Angela Merkel, le premier ministre britannique, David Cameron, et le président espagnol, Mariano Rajoy, entre autres, ont également présenté leurs condoléances dans des messages qu'ils ont fait parvenir à l'Élysée.
Le Secrétaire Général de l'ONU, Ban Ki-Moon a qualifié les attentats de crimes méprisables.
