Dilma Rousseff qualifie l'empeachement d'élection indirecte

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2016-04-30 12:20:55

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Brasilia, 30 avril, (RHC).- La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a souligné que le procès de destitution à son encontre en cours actuellement au Sénat, n'est plus qu'une élection indirecte qui cherche à détruire les acquis des gouvernements du PT, atteints de concert avec le peuple brésilien.

Au cours d'une rencontre avec des cadres professionnels de la santé affectés au programme social «Plus de Médecins», la présidente Rousseff a souligné que ceux qui impulsent le procès de destitution contre elle, cherchent à arriver au pouvoir en faisant fi du vote des 54 millions de Brésiliens.

Après avoir qualifié de ridicules les accusations contre elle au sujet d'un soi-disant détournement de fonds, elle a souligné que tout ce que son gouvernement a fait a été de garantir les programmes sociaux.

L'avocat général de l'État, José Eduardo Cardozo et les ministres des Finances et de l'Agriculture, Nelson Barbosa et Katia Abreu, entendus hier à la commission d'enquête du Sénat, ont insisté, preuves à l'appui, sur le fait qu'il n'est pas de fondement légal pour justifier la destitution de la présidente.

Maître Cardozo a mis l'accent sur le caractère nul et non avenu du procès de destitution qu'il a considéré vicié depuis son origine.

Il a ajouté que le président de la Chambre des Députés, Eduardo Cunha, qui a fait démarrer le procès, a agi par vengeance, peu après que le Parti des Travailleurs ait annoncé son soutien à l'ouverture d'un procès contre lui pour corruption.



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