Le ministre cubain des affaires étrangères, Bruno Rodríguez met l'accent sur l'importance de la CELAC

Édité par Reynaldo Henquen
2014-01-25 13:54:08

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La Havane, 25 janvier (RHC)- Le ministre cubain des affaires étrangères, Bruno Rodríguez a mis l'accent à La Havane sur les progrès significatifs dans la reconnaissance internationale de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens en tant que seul interlocuteur pouvant parler au nom de la région.

Le chef de la diplomatie cubaine a répondu aux questions des médias qui couvriront le déroulement du Sommet de ce bloc régional qui commencera le 28.

Il a ajouté que des changements se sont produits dans la région :

« L'Amérique Latine et les Caraïbes ont beaucoup changé ces dernières décennies. Elles défendent leur vocation d'indépendance, leur aspiration à diversifier leurs relations internationales, leur rejet à toute forme de domination et surtout un profond sens de souveraineté régionale.

Bruno Rodríguez a ajouté :

Cuba a une place solide au sein des organismes régionaux, elle entretient des relations très satisfaisantes avec tous les États de notre région sans aucune exception. La tentative d'isolement de la Révolution cubaine a échoué. À l'heure actuelle c'est la politique hostile des États-Unis qui est isolée complètement. Les relations avec Cuba devront changer si les États-Unis veulent établir une relation normale, plus productive, plus crédible avec l'Amérique Latine et les Caraïbes où il existe une unité profonde au sujet du blocus et de l'exclusion de Cuba de mécanismes hémisphériques ».

Le ministre cubain des affaires étrangères a ajouté que l'invitation faite au Secrétaire Général de l'OEA, l'Organisation des États Américains, José Miguel Insulza, au Sommet de la CELAC, à La Havane, est un geste de courtoisie similaire à d'autres faits lors de rencontres précédentes.

Il a ajouté:

«Cuba ne retournera pas au sein de l'OEA car elle traîne un fardeau historique négatif en tant qu'instrument de domination des États-Unis et ce fardeau ne peut être éliminé moyennant aucune réforme.

L'Amérique Latine et les Caraïbes sont disposées à entretenir des relations avec les États-Unis, le Canada et tout autre pays du monde sans aucune exception sur la base des principes de la charte des Nations Unies, sur le respect de la souveraineté. Nous exigeons de ne pas être traités comme une arrière cour.»

Bruno Rodríguez a inauguré hier la salle de presse du sommet de la CELAC à l'intention des journalistes de plus d'une vingtaine de pays qui suivront le déroulement de la rencontre au cours de laquelle -a-t-il relevé- les participants débattront des principaux problèmes de la région dont la lutte contre la pauvreté, contre la faim et contre les inégalités dans une région qui a de grandes potentialités pour avancer et concerter des projets dans le contexte de l'unité et de la diversité qui les distingue.

Il a annoncé que plus de 30 documents dont la proclamation de l'Amérique Latine et les Caraïbes comme zone de paix dans laquelle tous les conflits seront résolus de façon pacifique par la voie du dialogue et de la négociation, sans menaces et sans agressions.



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