Salim Lamrani: La politique cubaine de Donald Trump est vouée à l'échec

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2018-03-26 14:16:16

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Paris, 26 mars, (RHC).- Salim Lamrani, docteur ès études ibériques et latino-américaines de l'université de Paris IV Sorbonne, et spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis, souligne dans un article publié à Paris que la politique cubaine de Donald Trump est vouée à l'échec.

«En juin 2017, le Président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé un revirement total de la politique étrangère des États-Unis vis-à-vis de Cuba. Alors que son prédécesseur Barack Obama avait pris la mesure de l’échec de la stratégie étasunienne envers l’île durant plus d’un demi-siècle et initié un processus de rapprochement avec La Havane, l’actuel locataire de la Maison-Blanche a annoncé qu’il appliquerait désormais une ligne dure avec Cuba.»

 

Salim Lamrani fait mention entre autres de la réduction du personnel diplomatique étasunien à Cuba pour de raisons de sécurité suite à de mystérieux problèmes de santé dus à des « attaques acoustiques » qui auraient affecté une vingtaine de membres de l’Ambassade des États-Unis à La Havane entre décembre 2016 et août 2017.

«En plus de réduire drastiquement son personnel diplomatique, l’administration Trump a décidé de sanctionner La Havane en expulsant 17 membres de l’ambassade de Cuba de  Washington, dont toute l’équipe du bureau des affaires économiques et commerciales. Pourtant, les États-Unis ont souligné la pleine coopération des autorités cubaines au sujet de cette affaire : « Cuba nous a indiqué qu’elle continuerait à enquêter sur ces attaques et nous continuerons à coopérer avec eux», souligne Salim Lamrani dans son article et rappelle d'autre part que Washington a décidé de classer Cuba dans la catégorie des pays à risque pour ce qui concerne les voyages. Pourtant, le Département d'État a reconnu qu’aucun des près de 620 000 citoyens étasuniens qui se sont rendus dans l’île en 2017 n’a été victime d’une quelconque attaque sonique : « Nous ne disposons d’aucune information selon laquelle des citoyens des États-Unis auraient été affectés».

L'article passe en revue les conséquences de la réduction drastique du personnel diplomatique étasunien à La Havane notamment pour les Cubains qui veulent s'installer aux États-Unis.

A la fin de son article, Salim Lamrani conclut :

«En revenant à une politique basée sur l’hostilité à l’égard de Cuba, l’administration Trump met un terme aux progrès observés durant la présidence de Barack Obama et s’accroche à une stratégie anachronique. Cette dernière est vouée à l’échec et a isolé les États-Unis sur la scène internationale, comme l’illustre le dernier vote de novembre 2017 de l’Assemblée générale des Nations unies où 191 pays ont condamné pour la 26ème année consécutive les sanctions économiques imposées à Cuba. De la même manière, Washington s’oppose à la volonté de la majorité des citoyens des États-Unis qui aspirent à normaliser les relations avec Cuba et à pAvec leur double victoire face aux Caciques du Venezuela, les Domadores de Cuba, se sont qualifiés aux play off ou quarts de finale de la VIII Série Mondiale de boxe, auxquels ont accédé aussi les Coqs de France. ouvoir se rendre sur l’île en tant que touristes, sans obstacles, chose interdite depuis plus d’un demi-siècle par Washington. Pour sa part, Cuba a toujours fait montre de sa disposition à entretenir des liens cordiaux et pacifiques avec Washington basés sur l’égalité souveraine, la réciprocité et la non-ingérence dans les affaires internes.

 



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