La science cubaine réfute le rapport sur les attaques soniques présumées

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2020-12-16 07:37:38

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La Havane, 16 décembre (RHC) L'Académie des sciences de Cuba a réfuté ce mardi une récente investigation publiée aux États-Unis sur des prétendues attaques acoustiques contre des diplomates étasuniens en poste à La Havane.

En 2016, le département d’État des États-Unis a assuré qu’un groupe des fonctionnaires en poste à La Havane souffraient de troubles de santé. Washington n’a jamais partagé les dossiers médicaux de ces personnes. L’affaire a été manipulée par les grands médias qui ont commencé à parler «d’attaques acoustiques». L’affirmation n’a jamais été corroborée et pourtant elle a été prise comme prétexte pour la réduction drastique du personnel diplomatique étasunien à Cuba.

Un rapport récent des Académies étasuniennes des sciences, de l’ingénierie et de la médecine, NASEM, affirme que «des ondes de radiofréquence auraient pu être l'explication la plus plausible des troubles de santé des diplomates».

Des membres de l’Académie des Sciences de Cuba ont dénoncé des contradictions dans les arguments avancés par ce rapport et la manipulation des médias.

Luis Velázquez, président de l’Académie des Sciences a pointé le manque d’évidences du rapport des NASEM.

«Le manque d’évidences a été considéré dans le rapport comme un motif pour douter fort d’une intoxication au pesticide, d’une infection ou d’un détonateur psychologique comme la cause des symptômes. Cependant, la même logique n’a pas été appliquée pour l’hypothèse de micro-ondes pour laquelle il y a encore moins d’évidences.

De son côté, Carlos Cabal, professeur de physique à l’université de La Havane, a attiré l’attention sur un autre aspect du rapport des NASEM

 

«Comment se fait-il que tant de temps après on fait mention d’une nouvelle forme physique, technologie pour tenter d’expliquer des phénomènes biologiques qui seraient les mêmes pour les uns et pour les autres?»

Le professeur Cabal a signalé certaines contradictions du document officiel rendu par les États-Unis.

«Je voudrais préciser ces deux paragraphes qui disent: «Il n’y a pas de données suffisantes dans la littérature ouverte pour pouvoir affirmer… deuxième : «il faudrait faire des études pour obtenir des informations» qu’ils n’ont pas et troisièmement: «il est difficile de préciser un effet biophysique, c’est-à-dire sur le corps humain, lié aux radiofréquences».

C’est concluant».

Des scientifiques d’un peu partout dans le monde sont d’avis que de telles attaques ne sont pas possibles. Depuis 2016, certains médias parlent du syndrome de La Havane, une autre excuse utilisée par l’administration Trump pour attaquer Cuba et pour affirmer que Cuba n’offre pas de sécurité pour l’exercice de la diplomatie.

Luis Velázquez, a confirmé la volonté de l’Académie des Sciences de Cuba de contribuer à l’éclaircissement des causes qui auraient provoqué les troubles de santé allégués par les États-Unis.

«L’Académie des Sciences de Cuba confirme sa volonté de coopérer avec les académies nationales des États-Unis et avec la communauté scientifique étasunienne dans le but de promouvoir des liens plus étroits entre les communautés scientifiques des États-Unis et de Cuba et aussi entre les deux pays».      



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