L’économie cubaine ne renonce pas à la reprise en 2022, affirme le ministre de l’économie et de la planification

Édité par Reynaldo Henquen
2022-02-09 20:34:31

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La Havane, 9 février (RHC) Le vice-Premier ministre et responsable de l’économie et de la planification de Cuba, Alejandro Gil a déclaré mercredi que le pays a commencé la deuxième phase du Plan national de développement économique et social (PNDES) défavorablement, mais ne renonce pas à se redresser et atteindre les objectifs pour 2026.

Intervenant lors d’un forum du Congrès International ‘Université 2022' sur les Objectifs de Développement Durable Agenda 2030, Gil a expliqué que la première étape (2019-2021) n’a pas atteint les résultats escomptés.

"Néanmoins, Cuba est prête pour la reprise économique à partir de cette année et jusqu’en 2026", a-t-il déclaré.

Il a ajouté que suite à l’impact du Covid-19 et à la recrudescence du blocus américain, le produit intérieur brut (PIB) a diminué de 13 pour cent, mais a augmenté au cours des trois derniers trimestres, ce qui est insuffisant, même si cela signifie une reprise progressive.

Il a ajouté que pour avancer vers un scénario favorable, il faut une croissance annuelle de 4 à 5 pour cent du PIB, ce qu’il a jugé possible parce que la nation a réussi à contrôler la pandémie et progresse dans la mise en œuvre des transformations structurelles.

À cet égard, il a souligné des progrès tels que l’autonomie des entreprises, le perfectionnement du travail indépendant, la création de micros, petites et moyennes entreprises (PME) et la transformation des échelles salariales.

Le ministre cubain de Economie et Planification a souligné que le tourisme, après s’être réduit presque à zéro, montre une reprise et que celui-ci constitue un secteur dont l’impact est irremplaçable sur la structure des revenus de l’économie nationale.

"Cependant, le contexte présente encore des facteurs qui peuvent ralentir la reprise, comme l’apparition de nouvelles variantes du SARS-CoV 2, l’inflation et la complexité des processus logistiques", a-t-il souligné.

Il a illustré le renchérissement des carburants (le baril de pétrole vaut plus de 90 dollars), les denrées alimentaires (augmentation des prix de 30 à 40 pour cent) et les frais de transport (augmentation de trois à quatre fois les coûts).

Le Vice-Premier Ministre a souligné comme force l’existence du PNDES qui articule actuellement 28 programmes et plus d’une centaine de projets conçus au niveau local et couvrant des thèmes tels que le développement humain, l’équité, l’infrastructure, la transformation productive et la gouvernance.

Il a annoncé qu’un rapport d’évaluation sur la première phase de mise en œuvre du PNDES devrait être achevé en février.

L’intervention de Gil a eu lieu lors du forum ‘Enseignement supérieur et objectifs de développement durable', auquel ont participé des experts d’Europe et d’Amérique latine et des représentants d’organismes de l’Administration centrale de l’État.

La contribution de l’enseignement supérieur à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies est l’un des axes thématiques centraux du Congrès ‘Université 2022', qui réunit plus de 200 délégués d’une trentaine de pays. (Source : PL)



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