Cuba plaide à Genève pour réduire la brèche numérique dans l’éducation   

Édité par Reynaldo Henquen
2022-06-23 16:25:51

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Genève, 23 juin (RHC) Cuba a plaidé ce jeudi au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU pour un accès inclusif aux technologies de l’information et de la communication afin d’éliminer la brèche numérique qui touche le domaine de l’éducation.

Nous convenons qu’il est important de réduire la brèche numérique et les obstacles à l’accès à la technologie. Toutefois, ce principe ne doit pas être limité aux familles et aux communautés à l’intérieur des pays, mais aussi entre les nations, a déclaré Mirthia Julia Brossard à la suite des débats de la 50e session de l’organe basé à Genève.

Intervenant dans un dialogue interactif avec la Rapporteuse spéciale sur le droit à l’éducation, Koumbou Boly Barry, la diplomate cubaine a dénoncé la polarisation de la richesse, l’inégalité et le manque d’accès aux ressources financières comme scénarios limitant la capacité réelle de promouvoir la numérisation.

Lors du forum, elle a rappelé que ces situations frappent particulièrement les pays en développement.

La pandémie de Covid-19 a posé de nouveaux défis dans le domaine de l’éducation, et la numérisation a été un outil important pour garder les enfants dans les classes, mais sans pouvoir profiter de la même manière dans tous les pays.

Mme Brossard a déclaré au Conseil des droits de l’homme que Cuba accordait la priorité à la numérisation dans le secteur de l’éducation et à l’intégration des technologies modernes dans le processus d’apprentissage.

Elle a également réaffirmé que l’éducation est un droit de la personne à Cuba, qu’elle est gratuite à tous les niveaux de l’administration publique et qu’elle relève de la responsabilité de l’État.

"Nous ne considérerons jamais l’éducation comme une marchandise", a-t-elle souligné au cours du débat, dans lequel elle a souligné que, pendant la pandémie, Cuba a fait appel à l’enseignement à distance avant la fermeture des écoles, et que lorsqu’elles ont rouvert leurs portes,  tous les élèves étaient protégés par des vaccins créés et développés dans leur propre nation antillaise. (Source : Prensa Latina)



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up