Photo:Martin Hacthoun Alvares/PL
Buenos Aires, 25 mai (RHC) Des Argentins solidaires ont évoqué la vie et l’œuvre de l'Apôtre de l'Indépendance cubaine, José Martí, à l'occasion du 130ème anniversaire de sa chute au combat, à la Maison de l'Amitié Argentine-Cuba.
L'événement a eu lieu hier soir, à la veille des célébrations du 215e anniversaire de la révolution de mai, qui a donné naissance à la nation argentine, et, outre les orateurs, le poète et écrivain cubain Víctor Casaus et l'auteur-compositeur-interprète argentin José Ceña se sont chargés de la soirée artistique.
Rubén Zaccaro, l'un des dirigeants du Mouvement argentin de solidarité avec Cuba (MASCuba), a comparé les idées indépendantistes de Martí, qui a organisé la « guerre nécessaire », à celles de José de San Martín, Manuel Belgrano, Mariano Moreno, Juan Martín Güemes et Juana Azurduy, les pères fondateurs de l'Argentine.
Zaccaro a rappelé que le gouvernement actuel de la Casa Rosada avait l'intention de fermer le musée du Che La Pastera et a invité les personnes présentes à se joindre au mouvement visant à empêcher la fermeture de cette institution de grande valeur à San Martín de los Andes, dans la Patagonie argentine.
L'ambassadeur cubain, Pedro Pablo Prada, a ensuite exalté la valeur historique de la révolution de mai, un acte glorieux - a-t-il souligné - qui a motivé d'autres peuples latino-américains à lutter pour leur libération du joug colonial espagnol.
Après avoir expliqué qu'il fallait se souvenir de Martí vivant, il a souligné ses valeurs politiques, révolutionnaires et éthiques, son grand altruisme et son patriotisme, et a affirmé que le peuple cubain se nourrit de l'héritage de ses dirigeants historiques, de l'Apôtre à Fidel Castro.
Prada a déclaré qu'avec clairvoyance, M. Martí avait prévenu que Cuba menait une guerre de la pensée et qu'elle devait être gagnée par la pensée. De même, Fidel Castro a lancé la bataille des idées dans les années 1990.
L'ambassadeur a averti que cette guerre idéologique contre l'île s'intensifie, profitant des effets générés par la politique de blocus économique de Washington dans sa tentative constante de faire succomber la révolution cubaine.
Erenia García, présidente de l'Union des résidents cubains en Argentine, a ratifié la volonté des membres de l'organisation de soutenir l'île et d'exiger la fin du blocus infâme et l'exclusion de Cuba de la liste fallacieuse des pays qui soutiennent prétendument le terrorisme.
Dans un mano a mano, Casaus et Ceña ont échangé des poèmes et des chansons à contenu latino-américain et révolutionnaire, que le public a appréciés et fredonnés (Fuente.PL).
