Accueil TousÉditorialUne candidate à la présidence hondurienne propose une deuxième phase de réformes

Une candidate à la présidence hondurienne propose une deuxième phase de réformes

par Reynaldo Henquen
Rixi Moncada

Le Honduras se dirige vers les élections générales dans un climat tendu, suite à des allégations selon lesquelles des groupes conservateurs chercheraient à altérer les résultats du scrutin du 30 novembre.

Un important scandale a éclaté après l’enquête du procureur général sur des enregistrements audio qui révéleraient une association illicite entre un député, un conseiller électoral et un officier militaire.

Selon le bureau du procureur général, les conspirateurs tenteraient d’empêcher une éventuelle victoire aux urnes de Rixi Moncada, candidat du Parti Liberté et Refondation (Libre), le parti au pouvoir.

Bien que les accusés nient toute conspiration, les allégations ont pris de l’ampleur après une simulation de vote controversée.

Le conseiller Marlon Ochoa a déclaré que la simulation du système de transmission des résultats électoraux préliminaires, menée par le Conseil électoral national, avait échoué et a soutenu que ces dysfonctionnements démontraient une conspiration contre le processus électoral.

Pendant ce temps, les deux principaux partis d’opposition de droite, le Parti national et le Parti libéral, ont exclu toute alliance, mais continuent de critiquer le gouvernement de la présidente Xiomara Castro.

La présidente a averti que les mêmes groupes impliqués dans le coup d’État de 2009 et les fraudes électorales de 2013 et 2017 tentent de bafouer la volonté du peuple.

Face à ces manœuvres, le Parti libre salue les réalisations de la présidente, malgré le sabotage de nombreuses initiatives.

Le programme de Rixi Moncada, candidate du Parti libre, est axé sur la poursuite de ce qu’elle appelle la refondation nationale et le développement de transformations, en complément de l’œuvre de Xiomara Castro.

La candidate est consciente que la présidente a hérité de finances publiques exsangues et que cette situation a limité les projets ambitieux.

Malgré cela, le gouvernement progressiste a concentré ses efforts sur la réduction de l’illettrisme, l’amélioration des services de santé, la gratuité de l’électricité pour les populations à faibles revenus et l’augmentation du budget agricole.

De façon surprenante, Rixi Moncada a fait écho aux avertissements lancés par le chef de l’État.

Elle a dénoncé les tentatives d’arrestation dont elle a fait l’objet et a accusé ceux qu’elle a qualifiés de puissants groupes : l’oligarchie, les dirigeants du Parti national et du Parti libéral, les banquiers, le pouvoir économique et le crime organisé.

Le 30 novembre, les Honduriens devront choisir entre le candidat qui promet des changements et les prétendants désireux de revenir à un modèle corrompu et dépendant, aux liens troubles avec le trafic de drogue.

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