La Confédération de la presse de la Bolivie rejette la violence contre les journalistes.

Édité par Reynaldo Henquen
2021-04-09 09:41:37

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La Paz, 9 avril (RHC) Le président de la Confédération de la presse de la Bolivie, Héctor Aguilar, a déploré la violence contre ses membres dans le pays et elle a demandé que toute la lumière soit faite sur les agressions des derniers temps.

Nous vivons dans un état de droit et la liberté d’expression est garantie, on ne peut pas attaquer un journaliste parce qu’il travaille pour un média public, a souligné l’autorité dans des déclarations récentes à Bolivia TV.

Un attentat contre ceux qui font leur travail est inacceptable, a indiqué Aguilar en même temps qu’il a condamné la façon d’agir du candidat opposant au gouvernement du département de Chuquisaca Damián Condori et ses travailleurs, qui ont attaqué la nuit dernière des représentants de la presse.

L’événement national le plus récent a été rapporté la veille, lorsque des membres d’une équipe de Bolivia TV qui couvraient la clôture de la campagne du parti Chuquisaca Somos Todos, (Nous sommes tous Chuquisaca), et qui entrera en lice avec le Mouvement vers le Socialisme (MAS) ont été agressés.

Selon le témoignage du journaliste Kevin Revollo : « Des gardiens de sécurité du meeting de clôture de campagne sont arrivés et ont commencé à nous pousser pour qu’on quitte l’endroit, et ils ont dit que nous étions des partisans du MAS, le Mouvement vers le Socialisme et ensuite ils ont commencé à nous tabasser ».

Par ailleurs, le leader de la Confédération de presse bolivienne a assuré qu’il a demandé aux autorités nationales qu’on puisse diffuser la liste de journalistes qui ont bénéficié de « faveurs économiques » du gouvernement de facto, dirigé par Jeanine Áñez.

Des analystes locaux et internationaux ont présenté depuis novembre 2019 des évaluations sur le rôle de la presse dans la rupture de la démocratie en Bolivie et même avant la démission forcée de l’ancien président Evo Morales, il y a eu des attaques, des persécutions aux dirigeants du MAS sous des formes camouflées.

Une fois la démission des plus hauts dirigeants de l’état consommée et après l’auto proclamation d’Áñez, tout un mécanisme de communication a été mis en place pour justifier chaque action du gouvernement de facto, et en même temps pour  passer sous silence la résistance du peuple et les massacres commis, ont déclaré les experts. 

 

Source Prensa Latina



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