Pape François : la justice sociale est l'antidote à l'extrême droite

Édité par Reynaldo Henquen
2023-04-01 15:28:10

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Buenos Aires, 1 avril (RHC) La justice sociale est l'antidote à l'avancée de l'extrême-droite dans le monde d'aujourd'hui, a déclaré le Pape François dans une interview accordée à la chaîne de télévision argentine C5N.

Dans une interview avec le journaliste Gustavo Sylvestre avant d'être hospitalisé pour une bronchite, le souverain pontife a exprimé sa préoccupation face à la montée des forces extrémistes, qu'il considère comme une maladie grave et contagieuse.

L'extrême-droite se recompose toujours parce qu'elle est centripète, elle n'est pas centrifuge, elle ne crée pas de possibilités de réforme vers l'extérieur, a-t-il dit, et il a mis en garde contre l'émergence de prétendus sauveurs sans histoire.

Lorsqu'un tel sujet apparaît, il est nécessaire de se méfier, de s'interroger sur son identité et son appartenance, a-t-il déclaré.

L'évêque de Rome a souligné que les fragmentations sont le triomphe de l'égoïsme sur le communautarisme et a mis en garde contre ce phénomène qui a conduit à la montée d'Adolf Hitler (1889-1945) en Allemagne en 1933.

Nous, Argentins, aimons les fragmentations internes, qui détruisent l'appartenance politique. Je me demande si nous avons une conscience de notre patrie, si nous la redécouvrons, ce qui est supérieur aux conflits, aux partis, aux divisions et à tout le reste. Je n'accuse personne, je me demande si nous sommes orphelins, si nous nous battons ou si nous n'y croyons pas.

Il a également souligné l'importance de placer le peuple au centre et comme sujet du développement d'un pays.

D'autre part, il a indiqué qu'il est nécessaire d'élever la voix pour dénoncer la lawfare (guerre juridique) contre les leaders politiques et sociaux et pour démasquer le système judiciaire qui n'agit pas en tant que tel.

Ce processus commence dans les médias. Pour empêcher quelqu'un d'accéder à un poste, on le disqualifie et on parle de suspicion de crime. Il y a des enquêtes énormes où l'on ne trouve rien, mais le volume du dossier est suffisant pour condamner. C'est ce qu'ils ont fait avec Luiz Inácio Lula da Silva au Brésil, mais ils n'ont pas pu le condamner, ni Dilma Rousseff.

Aucun média journalistique ne devrait poursuivre la calomnie, la diffamation et la coprophilie. Derrière cela se cache un jugement erroné. La presse doit être honnête et dire la vérité, a-t-il ajouté.

François a également appelé à la paix et à la fin des guerres, qui détruisent et tuent.

Le pire drame est le commerce des armes. Une année sans fabrication d'armes mettrait fin à la faim dans le monde, a-t-il déclaré. (Prensa Latina)



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