Selon l'avocat de la famille, Luis Fernandez, les Villavicencio dénoncent l'État équatorien pour le crime d'assassinat.
Il y a eu une omission volontaire de la part des autorités qui n'ont pas rempli leur rôle de garant. Elles n'ont pas veillé sur la vie de Fernando Villavicencio, malgré les menaces qui pesaient sur lui, a dénoncé maître Fernandez.
L'avocat et les proches de la victime tiennent pour responsables le président Lasso, le ministre de l'Intérieur, Juan Zapata, le Commandant de la police, le général Fausto Salinas, et le responsable de la sécurité de Villavicencio.
En réponse à la plainte, le ministre Zapata a affirmé qu'une enquête de la direction des affaires internes était en cours et que, tant que le rapport n'était pas publié, il n'était pas possible de se prononcer.
Le 15 août, Edison Carrillo, candidat à la députation pour le mouvement équatorien AMIGO, Action mobilisatrice indépendante générant des opportunités, a également dénoncé le président Lasso pour le crime d'omission volontaire dans l'assassinat de Villavicencio.
Il a souligné que cette affaire pouvait être qualifiée de crime d'État en raison de l'omission volontaire ou coupable de fonctionnaires, dont le président Lasso, et a averti qu'il pourrait porter l'affaire devant les tribunaux internationaux.
Source : Prensa Latina