Delcy Rodriguez à Vienne : "Le Venezuela ne doit pas être exclu de la carte énergétique mondiale"

Édité par Reynaldo Henquen
2025-07-10 08:14:34

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La Havane, 10  juillet, (RHC)- La vice-présidente et ministre des Hydrocarbures du Venezuela, Delcy Rodriguez, a dénoncé ce jeudi les attaques économiques contre les pays exportateurs de pétrole.

Dans son allocution devant les participants au 9e séminaire international de l’OPEP, Delcy Rodriguez a été claire : "Le Venezuela ne doit pas être exclu de la carte énergétique mondiale".

Elle a dénoncé le fait que sur le Venezuela pèsent mille 41 mesures coercitives unilatérales, de sorte qu’il y a une "guerre économique contre son pays, principalement dans le secteur des hydrocarbures".

Elle a d’autre part souligné que l’expansionnisme sioniste menace une région clé pour l’approvisionnement en pétrole et en gaz, en référence au Moyen-Orient.

Dans ce contexte, elle a demandé que la transition énergétique soit équilibrée et éloignée de positions idéologiques irréalistes, soulignant que la sécurité énergétique mondiale ne peut être garantie si des nations comme le Venezuela sont exclues pour des raisons politiques.

La vice-présidente vénézuélienne a d’autre part souligné qu’on ne pouvait pas parler d’investissements, de sécurité, d’accessibilité, "si nous ne pouvons pas garantir que les peuples de la planète et du Sud ont un accès sûr à l’énergie".

Sur ce point, elle a déclaré que 26% de la production pétrolière mondiale et 46% des réserves pétrolières de la planète font aujourd’hui l’objet de mesures coercitives unilatérales.

Delcy Rodriguez a exposé que Caracas a élargi les échanges avec le monde nouveau qui s’ouvre, avec des expressions dans le groupe BRICS, des alliances stratégiques avec la Russie, la Chine, l’Iran, l’Inde, la Türkiye et avec des pays non alignés "sur cette polarisation de l’Occident contre les principaux producteurs d’énergie".

Elle a commenté que les entreprises comme Chevron, Repsol, ENI et d’autres multinationales européennes et nord-américaines, qui ont des investissements au Venezuela, "dépendent des aléas du gouvernement nord-américain".

 

Source : Prensa Latina



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