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La Havane, 26 juillet, (RHC)- La profonde discordance entre le président Javier Milei et sa vice-présidente Victoria Villarruel, qui ne se parlent même pas, approfondit aujourd’hui la crise au sommet du gouvernement argentin.
Le président a même exagéré dans ses attaques contre Villarruel qu’il a d’abord appelée "traîtresse" et plus récemment "brute traîtresse, tandis que le porte-parole de la présidence, Manuel Adorni, vient de dire qu'"elle ne fait plus partie du gouvernement".
Depuis la Casa Rosada ils ne dissimulent plus la rupture entre les cadres ni la crise politique qui s’est déclenchée. Le porte-parole a confirmé à la presse que Milei "considère qu’elle n’est plus dans la gestion depuis très longtemps".
Au palais du gouvernement, ils sont même allés jusqu’à dire que la vice-présidente ne faisait plus partie du projet politique de La Liberté Avance, la formation politique au pouvoir.
La crise a éclaté il y a deux semaines lorsque la vice-présidente a permis le débat et l’approbation des lois gênantes pour le président. Celui-ci a par la suite menacé d’opposer son veto en refusant de faire des dépenses sociales et des investissements publics.
Il s’agit d’initiatives visant entre autres au maintien du moratoire prévisionnel, à l’augmentation des fonds pour les familles ayant des membres handicapés, à la répartition entre les provinces des contributions du Trésor national et de leur part dans le recouvrement des taxes sur les combustibles.
La vice-présidente a répondu à Milei que s’il voulait économiser de l’argent, qu’il arrête de faire des voyages inutiles et qu’il gère mieux le budget du gouvernement. (Source : Prensa Latina)