La Havane, 13 août, (RHC).- Tout Cuba exprime aujourd'hui son admiration et son respect pour Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine.
Nous commémorons aujourd'hui le 93e anniversaire de la naissance du Commandant en Chef.
La maison natale de Fidel à Biran, une localité de la province d'Holguin, a été choisie pour l'organisation d'un grand événement sous les auspices de l'Union des Jeunes Communistes et des autorités provinciales.
Des colloques, des chansons et des poèmes mettent en exergue la vie et l'œuvre de celui qui est considéré comme le Cubain le plus proéminent du XXe siècle.
Présentations de livres, conférences et concerts non seulement dans des places publiques mais aussi dans des écoles, des hôpitaux et des foyers pour enfants sans protection familiale ont lieu un peu partout dans tout le pays.
Le legs historique de Fidel Castro est présent dans la vie quotidienne des Cubains, en particulier des jeunes auxquels il a toujours fait confiance.
Les jeunes cubains ont ratifié à l'occasion aujourd'hui du 93e anniversaire de la naissance de Fidel leur engagement de préserver les acquis du processus social qu'il a fondé, développé et consolidé sous le nez de l'empire le plus puissant de l'histoire.
Miguel Barnet, essayiste, poète et ethnologue cubain, a qualifié Fidel d'inspiration et d'artisan de tous les mouvements culturels dans notre pays. Dans des déclarations exclusives à Radio Havane Cuba, il a souligné :
«Fidel a été un génie politique qui a pu articuler la pensée de Bolivar et de Marti avec les idées marxistes. En plus de cela, nous lui devons tout ce que nous sommes aujourd'hui en tant que peuple cultivé parce qu'il a semé, depuis son discours aux intellectuels cubains en 1959 et bien avant despuis son plaidoyer « L'histoire m'acquittera », les idées qui ont marqué le mouvement culturel à Cuba.
Il a conçu tout d'abord la campagne d'alphabétisation, puis la formation de moniteurs d'art, la création des écoles nationales d'art, de la Casa de las Américas, de l'Institut Cubain de l'Art et de l'Industrie cinématographiques, de l'institut d'ethnologie relevant de l'Académie des Sciences, toutes ces idées ont été concrétisées depuis le triomphe de la Révolution.
Ainsi donc, Fidel n'est pas seulement le génie politique qui a travaillé sur la médecine et sur tous les projets scientifiques et notamment sur l'éducation. Au moment le plus difficile de la crise connue comme la période spéciale, Fidel a dit que la Culture est la première chose qu'il faut sauver parce qu'il savait, comme le disait Marti qu'être cultivé revient à être libre. La perte de Fidel est irréparable. »