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La Havane, 20 déc. (RHC)- Rodrigo Malmierca, ministre cubain du Commerce extérieur et de l'Investissement étranger a souligné que les résultats de l’application de la loi 118 sur l’investissement étranger sont insuffisants.
«Le peu de progrès n'est pas seulement imputable aux difficultés découlant du blocus économique, commercial et financier imposé par le gouvernement des États-Unis, ni à la crise internationale déclenchée par la pandémie du Covid-19, mais aussi à des facteurs internes, a expliqué le ministre devant la commission permanente des affaires économiques de l’Assemblée Nationale
Le rapport présenté par Rodrigo Malmierca a suscité un grand débat. Le président cubain, Miguel Díaz-Canel s’est prononcé pour la révision de la stratégie pour attirer les capitaux étrangers. Il a souligné que pour encourager les investissements étrangers, il fallait intégrer des juristes et d’autres spécialistes aux équipes négociatrices.
«Et aussi, toutes les entités qui participent à ces projets, peu importe à quel niveau, doivent travailler en fonction de cela. On ne peut pas tout laisser sur le compte des niveaux supérieurs pour la prise de décisions.
Un troisième élément est l’orientation surtout des projets de coopération internationale».
Miguel Díaz-Canel a plaidé aussi pour l’allègement des démarches devant aboutir à l’implantation des investisseurs étrangers et l’importance de cibler les projets sur la satisfaction des besoins de la population.
«Je crois que nous, notamment en matière de projets de coopération des centres de production, nous devons chercher en tout premier lieu des projets de coopération prévoyant l’investissement dans des fournitures et des technologies nécessaires pour augmenter la production»