Photo: Estudio Revolución
La Havane, 1er février, (RHC)- Le Conseil des ministres a tracé, lors de sa première réunion de l’année, la stratégie à suivre dans les mois à venir.
«C’est un bon moment pour unir des efforts » a souligné le président Miguel Díaz-Canel.
Il a évoqué les axes principaux sur lesquels le gouvernement doit travailler avec rigueur dans les mois à venir.
«Il faut continuer à encourager la production nationale, notamment la production d’aliments. Il faut vérifier l’accomplissement des 63 mesures adoptées afin de dynamiser la production agricole. Il faut essayer de réduire l’inflation, chercher plus de provisions. Il faut poursuivre la transformation du système des entreprises, développer leurs rapports avec les nouveaux acteurs économiques. Et surtout, nous ne pouvons pas reculer là où nous avons fait des progrès».
La prévention et la lutte contre la consommation des drogues ont éveillé un grand débat au sein de la première réunion de l’année du Conseil des ministres.
Comme chacun sait, Cuba est au carrefour de la route de la drogue qui va depuis les Antilles jusqu’aux États-Unis principal marché des stupéfiants dans le monde.
Le ministre cubain de la Justice, Oscar Silvera, a confirmé la ferme volonté politique de lutter contre ce fléau risquant de menacer la sécurité nationale.
Sur ce point, la ministre de l’Éducation, Ena Elsa Velázquez, a mis l’accent sur le travail de prévention réalisée notamment dans les lycées de premier et second cycle en commun avec les parents des élèves.
«Mais nous ne sommes pas encore satisfaits. Nous devons réussir à ce que les élèves rejettent cette pratique et éviter à tout prix qu’elle n’ait lieu ni à l’intérieur des établissements scolaires ni en dehors», a-t-elle ajouté.
Le Premier ministre, Manuel Marrero, a souligné la position invariable de Cuba en ce qui concerne la prévention et la lutte contre la consommation et le trafic de drogues.
«Dans le cadre de la loi, il faut agir avec la plus grande rigueur contre toutes les personnes impliquées dans le trafic des drogues. Il faut faire accomplir les lois établies dans ce domaine. Cette question n’est étrangère à personne. Il est donc utile que tout le monde soit informé et que tout le monde participe à la prévention et à la lutte contre le trafic de drogue».
La participation populaire aux programmes du gouvernement, le développement économique et social sont à l’ordre du jour d’un pays en butte au blocus nord-américain, un qui lutte contre la pandémie de Covid-19, contre la guerre médiatique et pour la solution d’un grand nombre de problèmes à l’intérieur de la société. Cuba poursuit sa route à la recherche du bien-être de tous.
Source: Radio Rebelde