Disparus dictature Argentine
La Havane, 24 mars (RHC) Le premier secrétaire du Comité Central du Parti Communiste de Cuba et président de la République, Miguel Díaz-Canel, a évoqué vendredi les 30.000 personnes disparues pendant la dictature civique et militaire en Argentine, à l'occasion de la commémoration de la Journée de la Mémoire, de la Vérité et de la Justice.
Sur son profil Twitter, il a relevé : "J'embrasse ma sœur l'Argentine à l'occasion de la Journée nationale de la mémoire, de la vérité et de la justice. Hommage éternel aux 30 000 victimes de la dictature militaire".
Après le coup d'État de mars 1976, 30 000 personnes ont été assassinées ou ont disparu dans ce pays sud-américain pendant sept ans dans le cadre de l'opération Condor, menée par la CIA États-Unis.
Depuis quatre décennies, une marche massive vers la Place de Mai à Buenos Aires, organisée par des groupes de défense des droits de l'homme, est une tradition tous les 24 mars.
Cette date a été fixée par la loi en 2002 en souvenir des nombreuses victimes, afin que les élèves, les directeurs et les enseignants des écoles, par exemple, soient encouragés à discuter et à comprendre l'ampleur des graves conséquences économiques, sociales et politiques de cette période.
Le président argentin Alberto Fernández a annoncé la veille le début de la construction d'un Espace de mémoire et de promotion des droits de l'homme dans l'ancien centre clandestin de détention, de torture et d'extermination de Campo de Mayo, un projet qui sera financé par le gouvernement.