Nations Unies, 25 mai (RHC)- Alors que la grève de la faim de détenus palestiniens dans les prisons israéliennes entre dans son 38e jour, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, s'est dit préoccupé par leur état de santé qui commence à se détériorer considérablement.
Plus d'un millier de prisonniers palestiniens ont entamé une grève de la faim le 17 avril, demandant, entre autres, la fin de la détention administrative et de l'isolement cellulaire. Les grévistes de la faim demandent également une augmentation du nombre et de la durée des palestinoscocovisites familiales et un meilleur accès aux soins de santé.
« Je suis particulièrement alarmé par les informations faisant état de mesures punitives par les autorités israéliennes contre les grévistes de la faim, y compris l'accès restreint aux avocats et le refus de visites familiales », a déclaré Zeid Ra'ad Al Hussein dans un communiqué de presse.
« Le droit des détenus à avoir accès à un avocat est une protection fondamentale dans le droit international relatif aux droits de l'homme qui ne devrait jamais être restreint ».
Divers organismes internationaux ont demandé à plusieurs reprises à Israël de mettre fin à sa pratique de la détention administrative. Ces détenus devraient être accusés d'une infraction et jugés selon les normes internationales, ou être libérés immédiatement », a déclaré le Haut-Commissaire.