
La Havane, 6 juin (RHC) Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a accusé vendredi le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, de promouvoir des politiques et des actions visant à entraver le développement des relations entre les deux pays.
A travers le réseau social X, le chef de la diplomatie cubaine a promulgué cette dénonciation en se référant à la Proclamation visant à interdire et à restreindre les voyages de plusieurs pays vers le sol américain, signée récemment par le président Donald Trump.
« L'inclusion de Cuba dans la liste des pays avec interdiction de voyager est motivée par les intérêts des politiciens anti-cubains qui profitent de l'étouffement de notre peuple », a-t-il déclaré dans un texte publié en anglais.
Selon M. Rodríguez, « cette mesure constitue un nouveau pas pour continuer à entraver les relations bilatérales, une intention expresse de l'actuel secrétaire d'État américain ».
Invoquant de prétendus risques pour la sécurité, Washington a totalement restreint et limité l'entrée de l'Afghanistan, du Myanmar, du Tchad, de la République du Congo, de la Guinée équatoriale, de l'Érythrée, d'Haïti, de l'Iran, de la Libye, de la Somalie, du Soudan et du Yémen.
Selon l'argument de M. Trump, la mesure restreint et limite totalement l'entrée de ces 12 pays « qui présentent des lacunes en matière de contrôle et de vérification des antécédents, et qui constituent un risque très élevé pour les États-Unis ».
La proclamation restreint également et limite partiellement l'arrivée des ressortissants du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Togo, du Turkménistan et du Venezuela, qui « présentent également un niveau de risque élevé pour les États-Unis ».
La disposition prévoit des exceptions pour les résidents permanents légaux, les détenteurs de visas valides, certaines catégories de visas et les personnes dont l'entrée sert les intérêts nationaux des États-Unis (Source : Prensa Latina).