Sauver l'Amazonie est une urgence

Édité par Reynaldo Henquen
2023-07-11 13:06:21

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Par María Josefina Arce

L'Amazonie est en danger. Sans une action urgente, elle pourrait atteindre un point de non-retour, par mettre en péril la survie des peuples indigènes qui l'habitent, 10 % de la biodiversité connue dans le monde et par aggraver la crise climatique qui touche tout le monde.

     C'est pourquoi Leticia, capitale de l'État colombien de l'Amazonas, a été le théâtre de réflexions, de débats et de propositions pour protéger l'Amazonie, dont la destruction progresse rapidement et pourrait accélérer le changement climatique qui menace le monde.

   Les ministres de l'environnement des pays qui partagent la plus grande forêt tropicale humide de la planète, des représentants des peuples indigènes, des entreprises, des secteurs productifs, des scientifiques et des chercheurs se sont réunis dans la ville colombienne pour unir leurs forces en faveur de la protection de ce patrimoine naturel de la Terre.

    Les présidents du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, et de la Colombie, Gustavo Petro, ont également fait le déplacement pour discuter de la coordination régionale nécessaire et urgente des nations possédant un territoire amazonien.

     La présence des deux présidents a été une impulsion pour faire avancer la coordination des actions communes, et un signe de leur engagement à stopper la destruction de l'Amazonie.

    En effet, leurs gouvernements ont travaillé à la protection de la forêt tropicale, avec des résultats encourageants. Le Brésil a réussi à réduire la déforestation de 33 % au cours des six premiers mois de cette année, tandis que la Colombie a terminé l'année 2022 avec une réduction de 25 %.

    Les participants à la réunion de Leticia ont souligné qu'il est essentiel de mettre fin à la déforestation, à l'exploitation minière illégale et à l'utilisation indiscriminée de la faune, de la flore et d'autres ressources dans ces territoires.

    Ils ont également souligné la nécessité de créer des opportunités pour les communautés grâce à une économie qui restaure systématiquement la forêt.

    La réunion a permis d'inscrire à l'ordre du jour du débat les préoccupations et les solutions de rechange concernant la protection de l'Amazonie pour les plus de 400 peuples indigènes qui y vivent.

    Elle a également ouvert la voie au Sommet de l'Amazonie, qui se tiendra les 8 et 9 août dans la ville brésilienne de Belém de Pará, et qui tentera de faire revivre les principes du traité de coopération amazonienne de 1978, dont est issue l'Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA), née en 1995.

    La réunion de Belém de Pará sera l'occasion pour la communauté internationale d'accorder à l'Amazonie l'attention qu'elle mérite et de s'associer à l'effort des pays qui la partagent et qui, en fin de compte, est pour le bien de la planète sur laquelle nous vivons.

 

 



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