Luis Arce rejette les accusations du gouvernement de facto en Bolivie

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2020-10-09 09:13:41

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La Paz, 9 oct. (RHC) Luis Arce, candidat à la présidence du Mouvement Vers le Socialisme (MAS) en Bolivie, a nié ce jeudi les accusations d’enrichissement illicite portées contre lui par le gouvernement de facto.

Dans une lettre adressée au peuple bolivien via Twitter, l’ancien ministre de l’Économie du gouvernement d’Evo Morales a déclaré que les accusations étaient totalement fausses.

Le gouvernement de facto fait «du mensonge, de la persécution politique, de la violence et du pillage de la Bolivie, un mode de vie», a souligné le dirigeant du MAS.

«Ceux qui tentent désespérément de se maintenir au pouvoir sans se soumettre à la volonté populaire, qui manquent de légalité et de légitimité pour gouverner, qui ont peur des urnes, qui savent que le peuple désapprouve leur mauvaise gestion,  ont recours au mensonge et à la persécution politique, à la violence, à la criminalisation et à la répression», a souligné Luis Arce aujourd’hui en tête des intentions de vote en Bolivie.

Il a ensuite averti qu’il mènerait les «poursuites judiciaires» correspondantes contre les diffamateurs et souligné que les accusations portées contre lui n’ont aucun fondement.

Dans sa lettre, Arce a expliqué que son intention, s´il est élu président, est d’ouvrir la voie «vers le rétablissement de la démocratie» en Bolivie.

Le peuple est sage et il se rend compte du rideau de fumée qu’ils créent et de tout ce qu’ils inventent pour nous distraire, nous provoquer, nous fragmenter et nous briser, mais ils ne réussiront pas, a-t-il réaffirmé.

Luis Arce a souligné que le MAS est «à l’écoute des besoins des Boliviens ressentant la douleur de ceux qui souffrent de la faim, du manque d’emploi et de revenus. «Nous travaillons (...) pour surmonter la profonde crise sanitaire, économique, sociale et politique provoquée par le gouvernement de facto».

Selon une enquête du Centre Stratégique Latino-Américain de Géopolitique (Celag), le candidat du MAS est en tête concernant les intentions de vote avec 44,4%, tandis que son principal adversaire, l’ancien président Carlos Mesa, obtiendrait 34%.

Si cette prévision se confirmait, Luis Arce remporterait la présidence au premier tour car, selon la loi bolivienne, avec un minimum de 40 % des voix et une différence d’au moins 10 % par rapport au deuxième candidat il devrait être déclaré vainqueur, rappelle notamment la chaîne multinationale Telesur.

S

ource: Prensa Latina



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