Pandora Papers révèle que de hauts dirigeants politiques , dont trois présidents latino-américains, ont des comptes dans des paradis fiscaux

Édité par Reynaldo Henquen
2021-10-04 11:54:35

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Caracas, 4 octobre (RHC) Le Consortium International des Journalistes d’Investigation a présenté une enquête appelée "Pandora Papers" qui révèle des informations sur des comptes dans des paradis fiscaux dans une revue de 11,9 millions de documents, qui implique de hauts dirigeants politiques, dont trois présidents latino-américains.

"Fondée sur la fuite des archives des paradis fiscaux les plus vastes de l’histoire, l’enquête révèle les transactions secrètes et les avoirs cachés de plus de 330 politiciens et hauts fonctionnaires de plus de 90 pays et territoires, dont 35 dirigeants de pays" précise le document rendu public.

Le document souligne qu’à l’intérieur des archives figurent "des ambassadeurs, des maires et des ministres, des conseillers présidentiels, des généraux et le gouverneur d’une banque centrale".

L’enquête a identifié 35 chefs et anciens chefs d’État : 14 en Amérique latine, notamment le Chilien Sebastián Piñera, le Dominicain Luis Abinader, l’Équatorien Guillermo Lasso, et plus de 330 hauts fonctionnaires et hommes politiques de 91 pays.

L’ancien ministre britannique Tony Blair, l’ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, le roi Abdullah II de Jordanie, le ministre de l’Économie du Brésil Paulo Guedes, les chanteurs Julio Iglesias et Shakira et l’entraîneur Pep Guardiola figurent parmi les personnes impliqués dans ce scandale.

Selon Pandora Papers, parmi les personnalités qui ont possédé des sociétés secrètes et des trusts figurent également les Premiers ministres de la Côte d’Ivoire et de la République tchèque, les présidents du Kenya et du Gabon et les anciens présidents du Salvador, du Panama, du Paraguay et du Honduras.

L’ICIJ a précisé que les Etats-Unis sont devenus une destination de plus en plus attrayante pour la richesse cachée, bien que ce pays et ses alliés occidentaux "condamnent les pays plus petits pour avoir permis le flux d’argent et d’avoirs liés à la corruption et au crime".

L’ancien président équatorien Rafael Correa a précisé depuis son compte Twitter qu’à partir de données comme celles-ci "nous verrons qui est qui en Équateur, en Amérique latine et dans le monde. Sans paradis fiscaux, il n’y aurait pas de corruption de haut vol", a-t-il affirmé.

(Telesur)



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