La Havane, 23 novembre, (RHC)- La culture des gangs en Haïti doit cesser dès que possible, a déclaré mercredi le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Dennis Francis, à l'issue d'une visite officielle de deux jours dans ce pays des Caraïbes.
Dennis Francis a rencontré des représentants du gouvernement, des partis politiques et de la société civile et il a réitéré que la communauté internationale n'oublie pas Haïti, tout en écoutant les différentes parties.
À l'issue de son voyage, le responsable de l'ONU a insisté sur le fait que la communauté internationale doit maintenir son engagement envers Haïti et aider les autorités nationales et le peuple dans leur recherche de solutions qui permettront une stabilité à moyen et long terme.
Dennis Francis a déploré que, dans la capitale Port-au-Prince, de nombreux enfants ne puissent pas aller à l'école et rentrer chez eux en raison de l'existence de gangs illégaux qui terrorisent la société et utilisent le kidnapping pour extorquer des ressources aux familles.
Il a également dénoncé le fait que les femmes et les jeunes filles sont victimes de violences sexuelles de la part des groupes armés.
"Le monde doit aider le peuple haïtien à mettre fin à la violence et travailler avec lui pour la paix, le progrès et la prospérité en Haïti, un pays plein de potentiel", a-t-il déclaré, rappelant que la violence affecte l'ensemble de la vie des citoyens.
Il a également appelé tous les acteurs de la crise, les partis politiques, la société civile, les hommes d'affaires et les chefs religieux à s'unir dans la solidarité et à travailler ensemble pour sortir le pays de la crise.
Source : Prensa Latina
