Le président Díaz-Canel rejette l'ingérence dans les affaires intérieures de Cuba

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2021-10-27 15:40:35

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Miguel Díaz-Canel à la clôture de la seconde session plénière du Comité Central du PCC, dimanche le 24 octobre.

La Havane, 27 oct. (RHC)- Le président Miguel Díaz-Canel a réaffirmé ce mercredi que Cuba ne permettra pas l'ingérence impérialiste dans sa politique intérieure et ne légitimera pas les tentatives de restauration néocoloniale émanant du gouvernement des États-Unis.

Sur Twitter, le président a repris des propos qu'il a tenus dans son discours de clôture de la 2e session plénière du Comité Central du Parti Communiste de Cuba (PCC), dimanche dernier.

Il a alors a dénoncé l'organisation d’une marche prétendument pacifique en novembre prochain, dont les objectifs ont été qualifiés d'illégaux et de provocateurs.

A ce sujet, Rogelio Polanco, chef du département idéologique du Comité Central du Parti, a présenté mardi de nouvelles preuves des liens entre les organisateurs des manifestations à Cuba et les terroristes et les groupes de réflexion qui encouragent la subversion politique contre notre pays depuis les États-Unis.

Parmi les preuves figure l'enregistrement d'une conversation entre Yunior García, l'un des principaux artisans de la manifestation, et Ramon Saul Sanchez, membre d'organisations terroristes telles que le Front National de Libération de Cuba, Omega-7 et Alpha 66.

Au cours de l'échange, Ramon Saul Sanchez, actuel directeur du Mouvement «Démocratie», basé aux États-Unis, a exprimé son soutien total à Yunior García, et lui a proposé une aide logistique et de propagande dans des médias des États-Unis, ainsi que la création d'une flottille pour soutenir cette action déstabilisatrice.

Rogelio Polanco a présenté aussi des preuves des liens entre Yunior García et Manuel Cuesta, également promoteur de la marche, ainsi que des projets et des cours reçus par les deux hommes sur l’organisation de protestations publiques et les méthodes de changement politique, social et économique.

Il a également fait référence à un article du site web Cuba Money Project, qui montre que l'Agence américaine pour le développement international (USAID) a accordé plus de 6 millions de dollars à des projets subversifs contre Cuba.

Il a également souligné que la Fondation Nationale Cubano-américaine, basée à Miami, a fourni des conseils sur sa page Facebook sur la façon d'assister et de participer à la marche.

Rogelio Polanco a dénoncé le fait que tout ceci se passe sous le regard complice du gouvernement nord-américain et rejeté une fois de plus les dernières déclarations d'un haut fonctionnaire de Washington, qui a menacé l'île de nouvelles sanctions si la marche illégale n'avait pas lieu.

«La provocation prévue pour le 15 novembre est vouée à l'échec. Elle n’a jamais été authentique. Sa tentative de se dissimuler sous une certaine légalité est une manipulation perverse. La Constitution de la République est une véritable création du peuple. Aucune ruse ne peut le cacher», a tweeté ce mercredi le président cubain.

Source: Prensa Latina



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