
Journée nationale de l'historien à Cuba
Camagüey, 17 juin (RHC) La Journée nationale de l'historien débute aujourd'hui à Guantánamo, berceau de la première Constitution cubaine, par un hommage au général Máximo Gómez Báez.
L'événement, organisé par l'Union des historiens cubains (UNHIC) et se déroulant jusqu'au 31 juillet, rend hommage cette année à Máximo Gómez à l'occasion de l'anniversaire de sa mort, ainsi qu'à Eusebio Leal, historien de La Havane, décédé le 31 juillet 2020.
Au Musée Guáimaro, lieu de signature de la Constitution de 1869, les activités ont débuté par des tables rondes, des conférences et des échanges entre institutions culturelles, historiens et l'Association des combattants.
Cet événement, qui promeut l'étude de l'histoire nationale, récompensera des spécialistes et des collaborateurs, notamment le Prix provincial d'histoire 2025, qui sera remis le 1er juillet, Journée de l'historien cubain.
Camagüey, avec ses 10 prix nationaux, sera au centre de l'attention. Le Bureau de l'historien local recevra le diplôme Emilio Roig, tandis que le chercheur Fernando Crespo recevra la distinction Fernando Portuondo del Prado.
Des professeures telles que Martha Gardó Reyes et Graciela Hernández seront honorées pour leur travail d'enseignement, aux côtés d'éminents bibliothécaires. Les prix seront remis dans la salle Nicolás Guillén, sur la Place de la Révolution.
La cérémonie de clôture se tiendra à Nuevitas, la municipalité fondatrice de Camagüey, à l'occasion du 130e anniversaire de la reprise des guerres d'indépendance et de la chute de José Martí.
Fernando Manzo, président de l'UNHIC à Camagüey, a souligné les liens de Máximo Gómez avec Guáimaro et le travail des historiens locaux. La province compte 242 membres et bureaux dans le domaine du patrimoine et des musées.
En 2026, la journée sera consacrée à l'anniversaire de Fidel Castro, réaffirmant ainsi son engagement en faveur de la préservation du patrimoine historique.
L'UNHIC souligne l'importance de mettre en valeur l'héritage de personnalités comme Gómez et Leal, piliers de l'identité cubaine. (Source : PL)