Guérir sans frontières

Édité par Reynaldo Henquen
2025-04-25 09:30:07

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Par : Roberto Morejón

Cuba est en train de réaffirmer son système de santé, qui souffre de limitations matérielles dues à des raisons externes, bien qu'il maintienne son approche gratuite et préventive.

Une Convention internationale Cuba Salud 2025 bien organisée et bien fréquentée, avec des foires, des conférences et un échange notable de pratiques et de concepts à La Havane, soutient les politiques publiques et un réseau de soins de santé primaires qui est également touché, mais qui reste debout.

La grande participation d'invités, de fonctionnaires, d'experts et d'activistes à la Convention souligne l'intérêt pour la méthode de santé antillaise, sans nier qu'à l'étranger, ils sont conscients des nombreux intrants manquants.

Comme l'a expliqué le gouvernement, le blocus américain est particulièrement féroce pour ce type d'assistance, au point que les médecins, les infirmières et les techniciens ne disposent parfois pas des médicaments, du matériel et des réactifs nécessaires.

Néanmoins, le pays a un faible taux de mortalité infantile, une faible couverture vaccinale, la prévention des maladies et le contrôle des pandémies, tandis que ses professionnels travaillent avec abnégation pour surmonter les situations d'urgence.

D'où l'importance de la Convention, car les modèles internationaux de gestion de la santé publique y sont discutés et les Cubains sont toujours prêts à assimiler de nouvelles idées.

Il est frappant de constater que le conclave lui-même a lieu malgré la crise économique, ce qui démontre l'engagement à soutenir le système de santé au milieu des menaces étrangères.

L'une d'entre elles est la campagne acharnée menée par le département d'État américain et Marco Rubio pour démanteler la collaboration médicale de La Havane avec les pays étrangers, soutenue par des accords gouvernementaux. 

Malgré cela, le ministère de la santé publique a souligné qu'il continuerait à défendre les soins médicaux en tant que droit universel, comme l'a déclaré son chef, José Ángel Portal.

Le ministre de la santé a affirmé que son pays continuerait à former des professionnels, à partager la science et à fournir des services là où ils sont nécessaires, en référence à un scénario international tendu, auquel s'ajoutent les campagnes tordues des États-Unis.

Lors d'une convention prestigieuse, la nation caribéenne a réaffirmé qu'il n'y aurait pas de santé humaine s'il n'y avait pas de santé pour tous, ce que Washington tente de saper par ses attaques.

En mettant l'accent sur le paradigme de la santé unique, sur les efforts visant à soutenir les soins primaires et sur le développement de la science et de l'innovation, Cuba entend renforcer les piliers d'un service essentiel pour ses citoyens, sans pour autant renoncer à la coopération médicale avec d'autres pays.



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