
Par : Maritza Gutiérrez
Récemment, une audience publique a eu lieu au Capitole national pour superviser la mise en œuvre de la loi n° 129 « Sur la pêche ». Cet événement important a réuni des députés à La Havane et a été présidé par les présidents des commissions des affaires constitutionnelles et juridiques et de l'agroalimentaire de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire, José Luis Toledo Santander et Ramón Aguilar Betancourt, respectivement.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du processus de contrôle parlementaire du respect des lois approuvées après la proclamation de la Constitution de la République le 10 avril 2019.
La Loi sur la Pêche élève au rang de loi le contenu essentiel du Décret-Loi n° 164, de mai 1996, qui réglementait la pêche à Cuba, ce qui représente une avancée significative dans la formalisation des politiques de pêche du pays.
Cette loi établit un cadre juridique clair pour la gestion, l'administration et le contrôle des ressources hydrobiologiques des différentes sources aquatiques de Cuba, favorisant leur conservation et leur utilisation rationnelle en vue de renforcer la souveraineté alimentaire.
Ses objectifs fondamentaux comprennent l’institutionnalisation des principes qui guident la gestion des ressources halieutiques, ainsi que la réglementation des autorisations de pêche et des modalités correspondantes. Elle favorise également la coordination entre les entités impliquées dans le processus et la création d’organes consultatifs, garantissant ainsi une intégration efficace.
L’inclusion d’acteurs non étatiques et du ministère de l’Intérieur met en évidence une approche plus large et plus collaborative de la prévention et du contrôle des activités de pêche, favorisant le développement durable du secteur.
Ainsi, lors de la récente audience publique de contrôle parlementaire de cette loi, la vice-ministre du ministère de l'Industrie alimentaire (MINAL), Midalys Naranjo Blanco, a exposé les caractéristiques fondamentales de la loi sur la pêche et a réaffirmé son importance dans le renforcement de la souveraineté alimentaire de la nation, une question centrale pour le développement durable du pays.
En résumé, cette audience publique réaffirme non seulement l’engagement du gouvernement cubain envers la durabilité et la gestion de ses ressources hydrobiologiques, mais représente également un exercice démocratique de responsabilité et de participation citoyenne dans la sphère législative.