Le carrefour de Sánchez, les guerres de Trump

Édité par Reynaldo Henquen
2025-06-27 21:59:50

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Par Fausto Triana*

Le sommet de l'OTAN était déjà controversé, mais le carrefour entre le dirigeant espagnol Pedro Sánchez et les guerres de Donald Trump a encore compliqué le paysage politique.

Non content d'exiger des membres de l'OTAN qu'ils portent leurs budgets de défense à 5 % du PIB, ce que l'Espagne a refusé, le président américain s'est lancé simultanément dans une croisade contre la nation ibérique, usant de chantage sans la moindre retenue diplomatique.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a évité tout contact direct avec Trump lors du sommet de l'OTAN à La Haye, ce qui a manifestement exaspéré le résident de la Maison Blanche, qui avait déjà ciblé  la nation européenne depuis son avion.

Après une escalade suffisamment tendue pour perturber le sommet de La Haye, le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a démontré sa détermination à clarifier les intentions de Washington en soulignant que l'Alliance n'avait d'autre choix que d'atteindre un objectif de 5 % de dépenses militaires.

Cette semaine, trois comparutions devant le tribunal impliquant les principaux suspects d'une affaire de corruption donnent le ton. L'ancien ministre José Luis Abalos et son ancien conseiller Koldo García, ainsi que Santos Cerdán, récemment numéro trois du Parti socialiste (PSOE), sont au banc des accusés.

Un rapport de 590 pages de l'Unité opérationnelle centrale (UCO) de la Garde civile et des révélations recueillies dans des enregistrements fournis par Koldo lui-même laissent craindre que l'affaire n'affecte d'autres responsables politiques du PSOE.

*Journaliste de Prensa Latina



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