Le président colombien insiste sur la priorité à donner à la production alimentaire

Édité par Reynaldo Henquen
2022-12-03 10:05:18

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La Havane, 3 déc. (RHC)- Le président Gustavo Petro a insisté ce vendredi sur le caractère prioritaire de la production alimentaire pour résoudre la crise mondiale qui touche la Colombie.

Lors de la première convention nationale des paysans, Gustavo Petro  a souligné qu'une série de réformes sont sans aucun doute nécessaires, et l'une d'entre elles concerne la reconnaissance de la paysannerie, car sans les femmes et les hommes des campagnes, il n'y a pas de production alimentaire.

Une protection spéciale de l'État est également nécessaire, ce qui implique d'augmenter les revenus des producteurs ruraux par des transferts de technologies propres.

Cela implique, a-t-il souligné, de créer des associations pour industrialiser la production alimentaire appartenant aux agriculteurs, car cela génère davantage de revenus.

En outre, cela signifie accepter l'immense diversité du territoire colombien, avec ses problèmes différents dans chaque région.

Il a souligné que le principal problème de l'agriculture colombienne est le régime foncier, et qu'il semble normal que trois mille personnes possèdent 80 % des terres arables de ce pays et ne produisent même pas un seul plant de manioc.

Gustavo Petro a annoncé que son gouvernement se prépare à lancer, dans les prochaines semaines, une réforme agraire, de manière pacifique et sans déposséder les indigènes de leurs terres.

Il a estimé que "ce n'était pas un slogan communiste, comme on le dira maintenant", mais que "distribuer démocratiquement des terres pour industrialiser un pays est le principe de la société capitaliste".

Il a expliqué que l'objectif de son administration est d'acheter le terrain, même à un prix commercial.

"L'État que nous avons reçu doit, à court terme, en quelques semaines, se préparer à acheter de grandes quantités de terres fertiles et doit combiner cette activité avec le crédit de la Banque agraire, qui doit également être rapidement convertie en première banque de Colombie", a-t-il souligné.

Source: Prensa Latina

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Pedro Castillo affirme que rien ne l'empêchera de rester à la tête du Pérou

La Havane, 3 déc. (RHC)- Le président du Pérou, Pedro Castillo, a déclaré vendredi que rien ne l’empêchera de rester à la tête du pays.

Il a ainsi réagi à l’adoption par le Congrès, contrôlé par l’opposition, d’une troisième motion visant à l’évincer du pouvoir.

S'exprimant lors d'une cérémonie officielle, le président a souligné que "face à la tentative de certains secteurs politiques d'essayer de briser l'ordre constitutionnel et la volonté populaire exprimée dans les urnes, il a assuré que rien ne l’empêchera de continuer à la tête de la nation jusqu'au dernier jour de notre gouvernement, le 28 juillet 2026".

L'assemblée législative péruvienne doit discuter et voter sur la motion de destitution mercredi

Dans ce contexte, Pedro Castillo s'est dit confiant que ces attitudes anti-démocratiques et ces intérêts mesquins et subalternes dans le pays ne passeront pas.

"Nous sommes convaincus que les secteurs démocratiques du Congrès et les forces sociales du pays prendront le parti de l'institutionnalité et de la gouvernabilité", a-t-il déclaré.

Le chef d'État péruvien a déclaré que son gouvernement soutient l'appel au dialogue et à l'accord pour surmonter cette crise politique lancée par des secteurs de la communauté internationale.

"Les Péruviens sont fatigués des luttes inutiles qui ne font que nuire au pays et nous ont empêchés de nous concentrer sur les vrais problèmes du pays, les grands écarts à combler et les besoins du peuple péruvien. Seule l'unité nous rend grands", a-t-il déclaré.

Source: TeleSur

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Le secrétaire de l'ALBA critique les commentaires «colonialistes» de Josep Borrell

La Havane, 3 déc. (RHC)- Sacha Llorenti, secrétaire exécutif de l’ALBA-TCP, l'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique-Traité de commerce entre les peuples, a critiqué ce vendredi les déclarations de Josep Borrell, le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères.

Sur son compte Twitter, l'homme politique bolivien a souligné que Josep Borrell a fait une analogie malheureuse, erronée et dangereuse lorsqu'il a parlé de "découvreurs et de conquérants".

Il n'y a pas eu de découverte et ces conquérants sont synonymes d'invasion, de génocide, de pillage et de colonialisme, a déclaré Sacha Llorenti.

Dans une vidéo accompagnant le message, le chef de la diplomatie européenne a déclaré que nous vivons dans une tempête parfaite, et pour naviguer dans cette tempête, ni les routes ni les cartes du passé ne nous sont d'aucune utilité.

À l'instar des "découvreurs et des conquérants", nous devons inventer un nouveau monde, a déclaré M. Borrell, qui a appelé à un recalibrage de notre boussole stratégique avec une pleine conscience historique afin de comprendre l'ampleur des changements auxquels nous sommes confrontés.

Source: Prensa Latina



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