Cuba qualifie de raciste l'interdiction d'entrée aux États-Unis

Édité par Reynaldo Henquen
2025-06-05 15:32:36

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La Havane, 5 juin (RHC) Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a dénoncé jeudi le caractère raciste de la nouvelle interdiction d'entrée aux États-Unis imposée aux ressortissants de plusieurs pays.

Sur le réseau social X, le plus haut représentant de la diplomatie de l'île a souligné que cette mesure, appliquée avec le soutien de politiciens anti-cubains, nuit aux contacts entre les familles de cette nation et porte préjudice aux échanges personnels, professionnels, universitaires et culturels entre les deux pays.

Le président Donald Trump a signé la veille une proclamation visant à interdire et à restreindre les voyages vers les États-Unis en provenance de plusieurs pays, invoquant des risques présumés pour la sécurité.

La proclamation restreint et limite totalement l'entrée sur le territoire américain des ressortissants de 12 pays : Afghanistan, Birmanie, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan et Yémen.

Elle « restreint et limite partiellement » l'entrée des citoyens de sept pays qui, selon la directive, « représentent également un risque élevé pour les États-Unis », à savoir le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.

En ce qui concerne cette nation antillaise, le président Trump a répété les arguments faux et arbitraires selon lesquels l'île est un État qui soutient le terrorisme et que « le gouvernement cubain ne coopère pas et ne partage pas suffisamment d'informations policières avec les États-Unis ». (Source : Prensa Latina).



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