
La Havane, 6 juin (RHC) Le président Miguel Díaz-Canel a affirmé que les ennemis de la Révolution tentent de manipuler l'opinion des étudiants universitaires concernant les récentes mesures prises par Etecsa, dans le but de promouvoir la subversion de l'ordre à Cuba.
Lors de l'émission du podcast Desde la Presidencia (Depuis la présidence), le chef de l'État a déclaré que les opinions des étudiants des universités de l'île ne reflétaient que leur désapprobation de la refonte des services de l'Entreprise de Telecomunications S.A. (Etecsa).
Il a également expliqué que les étudiants de l'enseignement supérieur ont exprimé leurs considérations sur les nouveaux tarifs de l'internet mobile de manière respectueuse et par l'intermédiaire d'organisations telles que la Fédération étudiante universitaire et l'Union des jeunes communistes.
Il a également estimé que la tentative de déformer les revendications des étudiants et de déstabiliser le pays contraste avec les rencontres entre les dirigeants de l'entreprise et la communauté universitaire nationale.
Selon lui, les critiques exprimées dans les centres d'enseignement supérieur du pays ne sont pas apparues spontanément, mais sont précisément le résultat d'une manipulation sur les plateformes numériques ou de stratégies de communication conçues pour discréditer la Révolution.
Il existe une campagne sur les réseaux sociaux dont l'objectif clair est de discréditer la Révolution, a-t-il réitéré, et il a dénoncé le fait que des vidéos et des photos aient été manipulées pour représenter de prétendues manifestations de l'opposition, afin de créer une rupture entre les jeunes et le gouvernement.
Dans Desde la Presidencia, le président a proposé une approche critique des mesures annoncées par l'entreprise pour faire face à ses graves problèmes financiers, qui menacent de provoquer un effondrement du système de télécommunications à Cuba.
Aux côtés de Díaz-Canel, le vice-ministre des Communications, Ernesto Rodríguez, et la présidente d'Etecsa, Tania Velázquez, ont analysé les causes et les conséquences du manque de liquidités de l'entreprise. (Source : Prensa Latina)