
Photo: Valora Analitik
La Havane, 20 mai, (RHC)- Le président Gustavo Petro a mis en avant lundi, au cours d’une audience privée avec le Pape Léon XIV, les bons offices de Cuba et du Venezuela dans les négociations de paix en Colombie.
« Je suis reconnaissant au Venezuela - et à Cuba, qui a tant souffert - d'offrir son territoire pour parler de paix. Mais je crois que c'est ici, au Vatican, que nous pouvons nous rappeler la théorie de l'amour efficace, avec ses pouvoirs croisés, parce qu'évidemment c'est un monde de pouvoir », a déclaré Petro à la presse après sa conversation avec le Souverain pontife.
Le président de la Colombie et l’évêque de Rome ont abordé, pendant une vingtaine de minutes, les questions des migrations, de la crise climatique et de la nécessité de mettre fin aux conflits en Colombie et dans le reste du monde.
Le président Petro a également invité le pape à visiter la Colombie.
« Lors de son voyage au Pérou, j'aimerais qu'il visite la Colombie », a-t-il déclaré, tout en l'invitant à se rendre à Santa Marta, que le président a décrite comme “le cœur du monde”.
Dans ses déclarations, le président a estimé que le pape, qui est né aux États-Unis et connaît l'Amérique latine, pourrait jeter le pont qui lui permettrait de faire comprendre au gouvernement nord-américain que, s'il donne la priorité à la lutte contre l'immigration, il commet le meurtre de « ses propres enfants », alors qu'il devrait se concentrer sur la lutte contre le changement climatique.
Peu après la diffusion de la teneur de la rencontre au Vatican, à Bogota, une note de la présidence a annoncé que l’Armée de Libération Nationale, a exprimé sa volonté de reprendre les négociations de paix, suspendues il y a quatre mois, dans les pays garants mentionnés par le président lors de son entretien avec l’évêque de Rome. (Source : Prensa Latina )