Veto migratoire de Trump. Collage : MC

La Havane, 10 juin (RHC) Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a dénoncé aujourd'hui, via le réseau social X, que les nouvelles restrictions d'entrée aux États-Unis visent à tromper les citoyens de ce pays et violent les droits des migrants.

Le ministre des Affaires étrangères a désigné les politiciens anticubains, dont le secrétaire d'État Marco Rubio, comme les principaux promoteurs de cette mesure, les accusant de trahir les communautés qui les ont élus.

Depuis lundi, le nouveau veto migratoire du président Donald Trump est entré en vigueur. Il interdit et restreint l'entrée aux États-Unis des citoyens de 19 pays pour des raisons présumées de sécurité nationale.

Le 4 juin dernier, Trump a signé une proclamation qui limite totalement l'entrée des ressortissants de 12 pays « présentant des lacunes dans l'évaluation et la vérification des antécédents, et qui représentent un risque très élevé pour les États-Unis », a-t-il déclaré.

Ce groupe comprend l'Afghanistan, le Myanmar, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l'Érythrée, Haïti, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen.

Il « restreint et limite partiellement » l'entrée des ressortissants de sept autres pays qui, selon la directive, « représentent également un niveau de risque élevé pour les États-Unis », à savoir Cuba, le Venezuela, le Burundi, le Laos, la Sierra Leone, le Togo et le Turkménistan.

Trump a pris la décision finale de signer cette proclamation après la récente attaque prétendument antisémite à Boulder, dans le Colorado, bien que l'idée circulait déjà à Washington. (Source : PL)