La Havane, 12 juillet (RHC) – Le président cubain Miguel Díaz-Canel a souligné ce samedi les raisons de l’hostilité du gouvernement américain, qui a annoncé la veille des sanctions injustifiées contre lui, certains dirigeants et leurs familles.

Ce qui inquiète les États-Unis à #Cuba, c’est l’indépendance véritable, le fait que les multinationales ne gouvernent pas, que nous bénéficions de soins de santé et d’une éducation gratuits, et que nous ne demandions pas la permission de condamner des crimes comme ceux commis par Israël et les États-Unis contre les Palestiniens, a-t-il écrit sur le réseau social X.

Ce vendredi, le Département d’État américain a imposé des sanctions contre le président cubain et d’autres membres de son cabinet, annulant leurs visas pour assister à des événements sur le sol américain.

Cette décision affecterait également le ministre des Forces armées révolutionnaires, Álvaro López, et le ministre de l'Intérieur, Lázaro Álvarez, ainsi que leurs proches.

Le document, signé par le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, tient les dirigeants pour responsables de « graves violations des droits humains » qui auraient été commises lors des manifestations du 11 juillet 2021.

Il affirme également que Washington « prend des mesures pour imposer des restrictions de visa à de nombreux fonctionnaires cubains de la justice et des prisons responsables ou complices de la détention injuste et de la torture de manifestants ».

La veille, le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez et les gouvernements de la région, dont le Venezuela, ont fermement rejeté la mesure promue par Rubio et un groupe de sénateurs d'extrême droite qui instrumentalisent la politique anti-cubaine à des fins lucratives.