Le Président vénézuélien évoque la victoire populaire face à l’agression

Édité par Reynaldo Henquen
2022-02-23 16:57:44

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Caracas, 23 février (RHC) Le président Nicolás Maduro a commémoré aujourd’hui la victoire du peuple vénézuélien face à l’agression de groupes violents au service de la droite le 23 février 2019 à la frontière avec la Colombie.

Un mois après l’autoproclamation du député Juan Guaidó comme présidente en charge, avec le soutien immédiat des États-Unis et de leurs alliés internationaux, les secteurs les plus radicaux de l’opposition ont généré de graves foyers de violence dans l’État occidental du Táchira.

En complicité avec les autorités de Washington et de Bogota, des groupes de choc associés au chef de l’opposition ont mené des actions déstabilisatrices à la frontière binationale, dans le cadre d’une fausse opération d’aide humanitaire.

"Nous commémorons trois ans de la victoire à la Bataille des Ponts, une action civique et militaire qui a vaincu l’empire américain et ses laquais, qui ont prétendu prendre notre pays pour nous voler la paix. Nous continuerons à défendre le droit international et la souveraineté de la patrie", a écrit Maduro sur son compte du réseau social Twitter.

Les autorités de Caracas ont dénoncé la livraison de l’aide humanitaire présumée, qui aurait été acheminée dans la ville frontalière colombienne de Cúcuta, comme la couverture d’une intervention militaire en territoire vénézuélien.

Plusieurs centaines de personnes, civiles et militaires, ont été blessées du côté vénézuélien lors d’incidents signalés sur les ponts internationaux Simón Bolivar et Francisco de Paula Santander, ainsi que dans la localité d’Ureña.

Afin de tenir les membres des forces armées bolivariennes (FANB) pour responsables d’actes de répression présumés, des groupes d’opposition violents ont mis le feu à un camion du côté colombien du pont de Santander.

Les autorités bolivariennes ont alors dénoncé la complicité de l’armée et de la police colombiennes qui ont négligé le contrôle de leur côté de la frontière, et ont imputé les foyers de violence au président du pays voisin, Iván Duque, et au président autoproclamé Juan Guaidó.

Ces événements ont provoqué la décision du gouvernement du Venezuela de rompre les relations diplomatiques avec la Colombie, en raison des "actes systématiques d’agression" en provenance du pays voisin, "sous la tutelle des États-Unis", selon un communiqué du ministère des Affaires Étrangères.

     



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