
Buenos Aires, 2 juillet (RHC) L'Union des Cubains résidant en Argentine (URCA) a condamné ce mercredi le Mémorandum de sécurité présidentielle contre Cuba signé le 30 juin par le président Donald Trump, qui renforce encore la guerre économique contre l'île.
Il l'a fait « en réponse aux intérêts étroits et non représentatifs du peuple américain, dans le but de soumettre Cuba et de causer davantage de dommages et de souffrances à la population », souligne un communiqué du groupe.
« Trump cherche à se présenter au monde comme le président qui a mis fin à la révolution cubaine, même au prix de l'anéantissement de tout un peuple », indique le document.
Telle est la crainte de l'exemple cubain – poursuit le texte –, telle est la peur suscitée par la résistance du peuple cubain à l'administration américaine actuelle, qui n'hésite pas à violer les droits humains et civils, non seulement ceux de Cuba et des Américains, mais aussi ceux de la grande majorité des citoyens du monde entier par ses politiques rétrogrades.
L'URCA dénonce l'administration Trump pour l'intensification d'une guerre économique qui touche les personnes âgées, les femmes, les enfants, les personnes handicapées et la population en général.
L'URCA soutient les dénonciations du président Miguel Díaz-Canel, du ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez et du vice-ministre des Affaires étrangères Carlos Fernández de Cossío, et réaffirme que « notre peuple saura résister, comme il l'a fait ces 66 dernières années, toujours aux côtés de la Révolution et de son gouvernement », conclut son communiqué.
D'autre part, sur le blog Derribando Muros, le journaliste politologue Gustavo Veiga commente que, sous la pression du lobby cubain basé à Miami en Floride, Trump a signé le mémorandum qui renforce la portée de l'embargo total imposé à Cuba il y a 63 ans, sous l'administration de John F. Kennedy. (Source : PL)
Il le qualifie de violation du droit international et souligne qu'il a été rejeté lors de votes successifs aux Nations Unies depuis 1992. « Ce que les États-Unis appellent un embargo est un acte de guerre, tel que le stipule la Convention de Genève de 1948 », souligne le commentateur.