Photo: Radio Pichincha

La Havane, 16 mai, (RHC)- La défense de l'ancien vice-président équatorien Jorge Glas a dénoncé jeudi le fait que le ministère public est en train de construire contre son client « un nouveau faux positif » lié à l'assassinat de l'ancien candidat à la présidence Fernando Villavicencio

L'avocate Sonia Vera, qui fait partie de l'équipe juridique de Jorge Glas, a déclaré sur son compte X qu'il s'agit d'une opération judiciaire visant à couvrir des contradictions internes et à détourner l'attention des accusations antérieures formulées par la veuve de Villavicencio, Verónica Sarauz.

« Je dénonce devant le pays et la communauté internationale un acte de dissimulation entre la procureure générale, Diana Salazar, et le président Daniel Noboa, qui laissent l'assassinat de Fernando dans l'impunité la plus totale », a déclaré en avril dernier, la veuve de Fernando Villavicencio, assassiné en pleine campagne électorale en août 2022.

Selon Vera, la nouvelle accusation contre Glas et d'autres politiciens liés à Rafael Correa - parmi lesquels l'ancien ministre José Serrano et l'ancien député Ronny Aleaga - est basée sur la déclaration de Lenín Vimos, un avocat lié au groupe criminel Los Lobos et condamné dans l'affaire Plaga.

L'avocate soutient qu'il n'existe aucune preuve matérielle pour étayer cette version : pas d'audios, pas d'enregistrements, pas de témoins indépendants.

« Cette affaire ne relève pas de la justice : il s'agit d'une opération politique déguisée en procès pénal », a-t-elle déclaré, avertissant que le bureau du procureur général chercherait à légaliser le témoignage par le biais d'une figure de “coopération effective”. (Source : Prensa Latina)