Des migrants vénézuéliens sont envoyés en prison au Salvador. Image:AP

La Havane, 1 avr (RHC) Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a déclaré aujourd'hui dans son compte rendu sur X, que l'enlèvement de migrants vénézuéliens et de toute nationalité et leur envoi dans des pays tiers par les États-Unis est un acte atroce.

C'est ce qu'a déclaré le ministre des Affaires étrangères sur le réseau social, où il a critiqué ces processus réalisés sur des citoyens « sans procès, défense ou sanction par un tribunal compétent », tout en les qualifiant de traitements cruels, inhumains et dégradants.

La veille, le gouvernement vénézuélien a qualifié de crime contre l'humanité l'enlèvement de migrants de la nation bolivarienne au Salvador.

Le procureur général du Venezuela, Tarek William Saab, a déclaré que ces personnes étaient auparavant criminalisées et stigmatisées sans aucune base de jugement.

Lors d'une conférence de presse, il a expliqué que s'ils n'avaient commis aucun crime et devaient être expulsés, il existait également une règle établie par les Nations unies, qui « établit la dépendance devant cet organe, afin qu'ils puissent être amenés au Venezuela », a-t-il expliqué.

Saab a dénoncé que cela devient un crime contre l'humanité parce qu'il y a toutes les hypothèses que le Statut de Rome contemple, consulte et enregistre, de sorte qu'« une action de ce calibre est classée comme un crime contre l'humanité ». (Source:PL)