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La Havane, 19 mai (RHC) Le président Miguel Díaz-Canel a évoqué ce lundi sur son compte X le héros national cubain José Martí, à l'occasion du 130e anniversaire de sa chute au combat.

Le dirigeant cubain, dans son profil sur le réseau social, a cité la phrase « J'ai vécu dans le monstre et je connais ses entrailles:-et ma fronde est celle de David », tirée d'une lettre de José Martí à son ami Manuel Mercado, qu'il a commencé à écrire dans le camp de Dos Ríos, le 18 mai 1895, et n'a pas pu terminer.

Dans ce texte, décrit comme son testament politique, il assure qu'il est « chaque jour en danger » de donner sa vie pour l'indépendance de Cuba et d'empêcher ainsi « les États-Unis de se répandre dans les Antilles et de s'abattre, avec encore plus de force, sur nos terres d'Amérique ».

« 130 ans après sa chute au combat dans les champs de Cuba, la lettre posthume et le testament politique de notre Apôtre continuent d'être le guide et le soutien de l'anti-impérialisme le plus profond », a déclaré le chef de l'État.

Sur la même tribune, le ministre des affaires étrangères de l'île, Bruno Rodríguez, a également rappelé cet anniversaire.

« Son immense œuvre politique, intellectuelle et littéraire est la base de l'humanisme de la révolution cubaine et de sa projection internationale en faveur d'une véritable intégration de l'Amérique latine et des Caraïbes », a déclaré le chef de la diplomatie cubaine.

José Julián Martí Pérez (né à La Havane le 28 janvier 1853 et mort à Dos Ríos le 19 mai 1895) était un homme politique, diplomate, poète, essayiste, journaliste et philosophe cubain, fondateur du Parti révolutionnaire cubain et organisateur de la guerre d'indépendance de Cuba.

Il était et est considéré comme un homme de grande vocation latino-américaine et internationaliste, un Cubain de projection universelle et le plus grand penseur politique hispano-américain du XIXe siècle.

Le contenu, le style et la beauté singulière des poèmes, lettres, articles de journaux et discours qu'il a prononcés font de lui un intellectuel de grande culture, selon les critiques spécialisés (Source:PL).