Le Mexique dénonce le projet de loi étasunien visant à taxer les envois de fonds

Edited by María Candela
2025-05-17 19:44:58

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Photo: expansion.mx

La Havane, 17 mai, (RHC)- Le Mexique a averti vendredi que l'approbation d'une initiative des États-Unis visant à taxer à 5 % les envois de fonds des migrants impliquerait une discrimination, une double imposition et le non-respect d'un traité bilatéral en vigueur depuis 1994.

Au cours de la conférence de presse quotidienne de la présidente Claudia Sheinbaum, le secrétaire mexicain aux finances et au crédit public, Edgar Amador, a souligné que les ressortissants mexicains aux États-Unis, paient déjà les impôts correspondants et leur imposer cet impôt supplémentaire impliquerait une double imposition et une violation des conventions fiscales internationales par le Congrès étasunien.

En ce sens, cela irait à l'encontre des pratiques internationales et impliquerait le non-respect d'un traité, ce qui pourrait être contesté, a-t-il souligné.

Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Juan Ramon de la Fuente, a fait allusion aux actions entreprises par le Mexique, notamment l'envoi d'une lettre contenant les arguments du pays à la commission de la Chambre des représentants où la mesure est analysée.

«Nous pensons que c'est une bonne idée que nos compatriotes aux États-Unis, nos compatriotes, envoient également des lettres à leurs députés, qu'ils soient citoyens ou non, pour leur dire que cette taxe serait discriminatoire et violerait ce traité», a déclaré la présidente Sheinbaum.

Selon les données officielles, les envois de fonds ont atteint 64,7 milliards de dollars en 2024, ce qui équivaut à 3,5 % du PIB du Mexique, 97 % du total provenant des États-Unis, principalement de Californie, du Texas et du Colorado.

« Les envois de fonds représentent plus de 20 % du revenu familial dans certaines régions et contribuent à la réduction de la pauvreté et à l'amélioration des conditions de vie dans les communautés bénéficiaires », a rappelé Edgar Amador. (Source : Prensa Latina)



Commentaries


MAKE A COMMENT
All fields required
NOT TO BE PUBLISHED
captcha challenge
up